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Vaccin iranien contre la Covid-19: les tests commencent la nuit du solstice d'hiver

décembre 7, 2020
Pouyan Khoshhal
Lecture de 5 minutes
La pollution de l’air peut favoriser les infections au coronavirus.
La pollution de l’air peut favoriser les infections au coronavirus.
Le Dr Minoo Moharez a déclaré que les tests sur l'homme d'un vaccin iranien contre le coronavirus commenceraient le 21 décembre.
Le Dr Minoo Moharez a déclaré que les tests sur l'homme d'un vaccin iranien contre le coronavirus commenceraient le 21 décembre.
« La pollution atmosphérique a été identifiée comme la quatrième cause de décès précoce dans le monde », a déclaré ce porte-parole du ministère de la santé.
« La pollution atmosphérique a été identifiée comme la quatrième cause de décès précoce dans le monde », a déclaré ce porte-parole du ministère de la santé.

Mardi 15 décembre, les expressions « vaccin contre le coronavirus », « rassemblements de Yalda [solstice d'hiver] » et « lien entre l’augmentation du nombre d’infections et la pollution atmosphérique » figuraient parmi les principaux thèmes de l'actualité iranienne sur la pandémie de coronavirus. 

Selon les chiffres publiés par le ministère de la santé, le nombre quotidien de décès liés au coronavirus a diminué de moitié en quelques semaines à peine. Ces résultats ne comptabilisent que les cas testés positifs, tous les décès n’étant pas systématiquement testés. Le ministère de la santé s’inquiète néanmoins de la possibilité d’une nouvelle vague de contaminations. 

Traditionnellement, les Iraniens fêtent Yalda, la nuit du solstice d'hiver, la plus longue de l'année dans l'hémisphère nord, en se réunissant en famille et entre amis. Cette année, Yalda est célébrée le 21 décembre : mais ces festivités risquent de devenir d’importants facteurs de propagation du coronavirus. 

Dernières informations sur le vaccin iranien 

Tous les jours, des responsables de la santé font état des progrès d’un vaccin iranien. Les dernières informations nous viennent du Dr Minoo Moharez, l’épidémiologiste en chef chargée du développement d’un vaccin domestique et membre du comité scientifique du Conseil national de lutte contre le coronavirus. 

« Selon les responsables de ce programme, la phase de test du vaccin sur l'homme débutera le 21 décembre , et portera sur 56 à 60 personnes », a déclaré le Dr Moharez. « Ces personnes sont âgées de 18 à 50 ans.  Après avoir été vaccinées, elles resteront en quarantaine afin de ne pas entrer en contact avec le virus. Les volontaires recevront un petit dédommagement. Il n’y a pas de risque de complications, car le vaccin a été fabriqué à partir d'une souche affaiblie du virus ».

Si cette première phase est concluante, le vaccin sera alors testé sur un plus grand nombre de personnes. Puis, au bout de deux ou trois semaines, si les résultats de ces tests plus larges sont bons, la généralisation du vaccin sera autorisée. Le Dr Moharez a néanmoins averti que ce vaccin ne devrait pas être utilisé sur les enfants et les femmes enceintes. 

Téhéran: rouge ou orange? 

Selon Anooshirvan Mohseni Bandpey, le gouverneur de la province, Téhéran a été témoin d'une recrudescence d’infections et de décès liés au coronavirus les 6 et 7 décembre derniers. Chacun de ces deux jours, environ 6 700 personnes ont été hospitalisées et jusqu'à 190 patients sont décédés. Selon le gouverneur, le nombre de nouvelles hospitalisations quotidiennes a maintenant chuté de près de 50 pour cent, à 3300 par jour et, le 13 décembre, 70 personnes sont mortes à Téhéran. 

« Malheureusement, les foules à Téhéran ces derniers jours indiquent que nous pourrions être confrontés à une nouvelle vague. Nous avons informé le [Conseil national de lutte contre le coronavirus] que l'état d'alerte orange de Téhéran équivalait à une alerte rouge dans d'autres villes.  Si nous faisons preuve de négligence, nous serons confrontés à une situation bien pire que celle-ci », a déclaré Mohseni Bandpey. En ce qui concerne les amendes pour refus de port du masque, le gouverneur a précisé qu’à ce jour, 8 000 personnes qui s’étaient rendues dans des lieux publics sans masque avaient été identifiées, et que leur identité avait été transmise à la police. 

Toujours à Téhéran, Abdolreza Fouladvand, directeur général du bureau de l'éducation de la ville, a rapporté qu'au cours des dix mois d’épidémie en Iran, plus de vingt enseignants avaient perdu la vie à cause du coronavirus. 

La pollution atmosphérique contribue à la propagation de la grippe et du coronavirus 

« La pollution atmosphérique a été identifiée comme la quatrième cause de décès précoce dans le monde, après l'hypertension artérielle, le tabagisme et la malnutrition. C’est également la deuxième cause de décès, hors maladies non contagieuses, après le tabagisme », a déclaré le Dr Sima Sadat Lari, une porte-parole du ministère de la santé. « Les personnes souffrant de maladies sous-jacentes qui vivent dans des zones à forte pollution atmosphérique ont plus de risques d'infection au coronavirus. Des études démontrent que la pollution de l'air favorise la propagation de maladies telles que la grippe et le coronavirus ». Lorsque la pollution de l'air est élevée, l'un des meilleurs moyens d'éviter les polluants est de rester à la maison : pour lutter contre le coronavirus, c’est aussi important que la distanciation sociale, précise le Dr Sadat Lari. Il faut porter un masque dès que l’on sort, et quand l’air est pollué, il faut éviter de marcher ou de faire du jogging dans les parcs et les espaces publics. Même à la maison, il faut limiter son activité si l’air est pollué, insiste-t-elle.

Tour d'horizon des provinces 

Dans la province de Guilan, 567 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés, dont environ 20% en soins intensifs , rapporte Masoud Norouzi, vice-président de l'université des sciences médicales de Guilan. Il avertit que « les jeunes en bonne santé peuvent être porteurs du virus tout en étant asymptomatiques... mais ils peuvent être très contagieux ». Il met également la population en garde contre les rassemblements à l’occasion de Yalda. La province a compté 105 nouvelles hospitalisations en 24 heures. 

La situation dans la province d’Alborz s'est améliorée et stabilisée, mais les inquiétudes persistent quant aux rassemblements de Yalda, a déclaré Mehrdad Babaei, porte-parole de l'université des sciences médicales d'Alborz. Selon lui, au cours des huit derniers jours, le nombre d’hospitalisations liées au coronavirus a diminué : 498 cas suspects ou confirmés de Covid-19 sont actuellement hospitalisés dans toute la province. Dix patients sont décédés ces dernières 24 heures, ce qui porte le nombre total de victimes du coronavirus dans la province à 2481 personnes. 

Dans la journée du 15 décembre, 62 nouveaux patients présentant des symptômes de la Covid-19 ont été hospitalisés dans la province de Kermanshah et 73 ont pu sortir de l’hôpital. Actuellement, 307 malades du coronavirus sont hospitalisés à travers la province. Parmi eux, 95 sont en soins intensifs et 25 sont sous assistance respiratoire. Avec le décès de neuf autres patients au cours des dernières 24 heures, le nombre total de victimes dans la province atteint 1383. 

Au cours des dernières 24 heures, pour la première fois depuis de nombreux mois, personne n'est mort du coronavirus au Kurdistan, rapporte le Dr Farzin Rezaei, président de l'université des sciences médicales du Kurdistan. Avec l'hospitalisation de 106 nouveaux patients atteints de la Covid-19 au cours des dernières 24 heures, le nombre d'hospitalisations dans la province a atteint 272, dont 68 en soins intensifs. 

Depuis le début de l'épidémie, au moins 999 personnes sont mortes du virus au Kurdistan. La capitale provinciale de Sanandaj, avec 338 décès, a enregistré le plus grand nombre de morts de la province. 

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